Interview de J.Gourgues - Koi Prestige

Aujoud'hui, dans nos pages nous vous présentons Jérémy Gourgues, un entrpreneurs Français qui s'est fait une renommée dans la vente de carpes koï et la mise en place de bassin du particulier aux zoos. Cett fulgurante réussite il la doit à son travaille et sa volonté de se démarquer de sa concurrence par la qualité que ce soit celle de sa prestation ou celle de ses produits. Depuis, il travaille sur toute la France (et parfois un peu à l'étranger) Et surtout il est devenu LE monsieur Carpe koi !

Bonjour Jérémy, peux te présenter ainsi que ton activité ?

Bonjour, je m'appelle Jérémy Gourgues, originaire d'Arudy, une petite ville du Sud Ouest de la France, je vis actuellement non loin à Viella, un village gascon situé dans le Gers et limitrophe des Landes, Hautes Pyrénées et Pyrénées Atlantiques.

Je suis un créateur aquatique, je compose bassin ornemental, cascade, ruisseau, chute d'eau mais aussi piscine naturelle et surtout ma passion, le bassin à carpe koï. Je me suis pris de passion pour ce poisson hors du commun depuis ma tendre enfance ou j’étais déjà un aquariophile chevronné.

Aujourd'hui je créé, mais également assiste tout professionnel ou particulier désireux d'avoir un bassin de qualité.
J'ai fondé koï-prestige pour proposer aux amateurs et passionnés les plus grandes marques du monde du bassin en filtration, traitement biologique ou encore équipement.
Je commercialise également des carpes koï en provenance des plus grands éleveurs japonais, mais également certains koïs venant d'élevage français de qualité remarquable.

Et qu'est ce qui te différencie de ta concurrence ?

La qualité, la passion et la rigueur. Chaque bassin est unique, bon nombre de paramètres sont importants et je me dois de les examiner un par par un. On voit malheureusement trop de bassins mal équipés ou mal conçus parce que les gens ont été mal conseillés, surtout en bassin à carpe koï.

Un bassin cela s’étudie, ce réfléchit avant de se créer. Lorsque l'on achète un chien qui va vivre une dizaine d'années, on se demande si l'on peut l'accueillir correctement, mais lorsqu'on achète un poisson qui vivra au moins cinquante ans, il faut se poser encore plus de questions. Mon rôle est avant tout de sensibiliser la clientèle sur tous ces points afin de concevoir un vrai bassin durable. C'est la grande différence, je privilégie avant tout la qualité sur la quantité.

Et pourquoi privilégies tu la qualité sur la quantité ?

Un bassin demande de l'entretien. Il faut que cet entretien soit le plus simple et rapide possible.
Si l'on commence par passé son temps à retirer des algues vertes, nettoyer un filtre saturé, top ou tard on baissera les bras et le bassin ressemblera à une mare verdâtre.

Un bassin de qualité est facile à nettoyer, rapide d'entretien, on y prend du plaisir et l'on est satisfait lorsque l'on voit une eau limpide.
Et puis, je prend beaucoup de plaisir à discuter avec ma clientèle de leur bassin, leurs observations, leurs questions sont souvent pertinentes. Cela contribue à développer mon savoir faire.

Quels sont tes armes qui te permettes de réussir ?

J'ai toujours su m'encadrer des meilleurs, la voie de la sagesse m'a appri à connaître mes limites.
Lorsque j'étudie un projet, je n’hésite pas à contacter des grands noms européens du milieu pour échanger nos avis.
Ils sont vétérinaires, techniciens ou encore pisciculteurs, ils ont été les pionniers du bassin et du koï en Europe. Ma passion m'a permis de les rencontrer et aujourd'hui de pouvoir répondre aux demandes les plus exigeantes.


Pour le matériel aussi j'ai choisi le meilleur. Je prend soin de sélectionner les articles en vente.
En ce qui concerne les carpes koï, peu de professionnels ont accès au haut de gamme en particulier en koï du Japon.

Comment as tu réussi a allier le virtuel comme un site internet et une activité plus manuelle comme les bassins ?

Au début, je voulais gérer toutes les étapes d'une création, cela me prenais beaucoup de temps. Parallèlement, je savais que la plupart des gens n'avaient pas de créateur à porté de main et se trouvaient obligés de passer par internet pour faire réaliser leur bassin.

J'ai donc imaginé un cahier des charges, étape par étape d'une création afin de pouvoir diriger une création à distance. J'ai fait le premier essai avec un paysagiste de la région. Le résultat était très satisfaisant, j'ai donc naturellement proposé mes services sur internet.

Son site Koi-Prestige.com

Aujourd'hui, grâce à ce système, avec les moyens de communication actuels je réagis en temps réel n'importe où en France.

Cela me permet de pouvoir passer plus de temps à l'étude de mes bassins et de prendre le temps de bien conseiller mes clients lors d'un achat de matériel.

Ton activité ne doit pas être constante sur l'année, mais à des périodes assez spécifiques, comment gères tu ton temps ?

Il y a en somme quatre mois de préparation pour huit mois d'activité intense. Les mois d'hiver il y a moins d'activité, mais la principale occupation consiste à mettre en place la saison à venir, rechercher les nouveautés, les innovations, regarder les tendances un peu partout dans le monde. Lors qu’arrive la saison, il est trop tard pour penser à ces choses là. J'ai également en projet pour l'année prochaine de visiter les meilleurs élevages Japonais.

En pleine crise, tu penses qu'en France il y a encore du potentiel pour les bassins et les Carpes Koï ?

Beaucoup de Français en sont victimes mais cela apprend à chacun à consommer autrement. Plus d'un client me disent qu'ils préfèrent rester à la maison et profiter de leur bassin, recevoir la famille, les amis plutôt que de partir en vacances. Le bassin, outre son esthétique apaise, captive, on peut y passer des heures sans s'en lasser et l'on voyage rien qu'en fermant les yeux.

Et pourquoi ce secteurs est il moins développé dans le Sud Ouest que le Nord Est ?

Le mouvement du bassin est arrivé par le Nord Est de l'Europe à commencer par l'Allemagne et les Pays bas. Je pense que c'est avant tout culturel, en particulier dans le domaine du jardin. Les régions nordiques ont toujours été plus représentatives du jardin fleuri par exemple. Dans le Sud Ouest par exemple, il y a beaucoup de potagers ou de prairies.
C'est paradoxal, car les régions du Sud Ouest sont bien plus favorables au bassin, la douceur de l'hiver, la longue période de beau temps. Nombreux clients du Nord de la France nous envient lorsque l'on parle météo et température de l'eau. Mais de plus en plus de demandes sont faites dans nos régions et je ne serais pas étonné que dans le futur des bassins de référence verront le jour.

Quels sont tes projets d'avenir si ce n'est pas trop confidentiel ?

J'ai des projets plein la tête, nous allons créer des bassins de grossissement comparable à ceux que l'on trouve au Japon.
Il y a quelques années j'ai créé un de ses étang comme témoin, le résultat s'avère très prometteur. L'avantage est de pouvoir faire évoluer moi même de jeunes tosaïs (koï de un an) issus d'une première sélection. Ainsi je pourrai faire évoluer des poissons qui en temps normal ne quittent pas le Japon car les poissons de très grande qualité de deux à trois ans sont sélectionnés à plusieurs reprises et gardés jalousement par les nippons.

Je devrais aussi réaliser prochainement un showroom et proposer des journées portes ouvertes avec la participation de grands noms du bassin et de la carpe koi, ce qui serait unique dans le Sud Ouest.

Quel conseils donnerais tu à un nouvel entrepreneur souhaitant réussir dans le monde du bassin ?

Il faut être un véritable passionné, maîtriser le gros œuvre, mais également les techniques de filtration, les différents aspects hydrauliques, on ne réalise pas un bassin comme une piscine par exemple.
Il faut connaître ses limites et ne pas hésiter à demander conseil à des professionnels plus expérimentés lorsque l'on doute. Dans ce métier il n’y a pas de place pour le hasard, un beau bassin est le résultat d'une étude, une conception et d'un entretien sans faille.

Il faut également prendre conscience qu'un bassin est une pièce d'eau vivante et de par ce fait, il faut accompagner sa clientèle tout au long des saisons, pour l'entretien, la protection, l'hivernage ou la remise en route au printemps.

Si au bout de quelques années la passion continue à grandir, vous pouvez vous dire que vous êtes fait pour ce métier.

Continuer votre lecture en visitant :

Les dernières publications